Le musée Tatin près de Laval

Publié le 2 Mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui était Robert Tatin?(Wikipédia)

 

Tout au long de sa vie, Robert Tatin n'a jamais cessé d'étudier, de suivre des formations, de lire, de s'informer.
Dès 1916, il suit des cours d'arts plastiques à l'école de la Perrine à Laval, où il apprend notamment la peinture, la sculpture, les émaux et la céramique. Il suit aussi des cours avec le peintre Pierre Charon. À son arrivée à Paris, il s'inscrit aux cours libres du peintre Vilvoski à la Grande Chaumière, ainsi qu'aux cours du soir à l'école des Beaux-arts de Paris et aux Arts appliqués.

Même pendant son service militaire (1922-1924), Tatin conserve une activité artistique mêlant théâtre, musique et peinture. Il est autorisé à suivre, au lycée de Chartres, des cours de géométrie descriptive, de géométrie dans l'espace et de trigonométrie.

Dans les années 1930, il est aussi bien peintre décorateur en bâtiment, que charpentier au trait, fresquiste et mosaïste.

Avec cette palette de formations et grâce à une pratique sans relâche, Robert Tatin est récompensé à plusieurs reprises par les professionnels de l'art. À l'étranger, il remporte notamment le premier prix de sculpture à la première biennale de São Paulo (Brésil), en 1951, puis la médaille d'or au premier salon pauliste d'art moderne. En France, c'est en 1961 qu'il reçoit le prix de la Critique, à Paris.

L'avis du critique Otto Hahn

Critique d'art (notamment à L'Express), Otto Hahn a écrit de nombreux articles sur Robert Tatin.
Voici ce qu'il dit dans la préface du livre de Tatin, Étrange Musée, paru en 1977 :
« Mystique ou autodidacte, qui est ce Tatin qui ne s'exprime que par calembours ou paradoxes ? Compagnon de Rabelais, frère de Alfred Jarry et du douanier Rousseau, de neuf ans le cadet d'Alain Gerbault, Robert Tatin est un philosophe sans philosophie. Non un artiste peintre, mais un peintre de métier.

Dans toutes ses quêtes, Tatin retrouve la même réponse : on n'atteint jamais le paradis, à moins qu'on ne le crée. Pour les uns, ce sera de fabriquer ses propres meubles, pour d'autres de s'associer à la mise au point d'une turbine nucléaire. Tatin, lui, a choisi de construire La Frénouse. Il ne prétend pas que ses statues soient supérieures à celles de Rodin ou plus modernes que les mobiles de Calder. Dans sa chambre obscure, avec sa truelle et son compas, il montre seulement où se cache la vie. »

Musée Robert Tatin

À partir de 1962, à l'âge de soixante ans, il s'installe en Mayenne, au lieu-dit La Frénouse à Cossé-le-Vivien (près de Laval), où il a érigé jusqu'à sa mort en 1983 la plus spectaculaire de ses œuvres, un environnement d'art qui deviendra Musée.

site officiel du musée:http://www.musee-robert-tatin.fr/

Rédigé par Tambouille

Publié dans #musées expos installations

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H
merci pour cette découverte pour moi !<br /> à part la tarte tatin , je ne suis pas au top dans l'art !<br /> bonne soirée ! bisous !
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T
<br /> <br /> miam....faut aps me dire des choses comme çà....bisous<br /> <br /> <br /> <br />